Il paraît que je suis sarcastique... Ca me ferait rire!
People tell me I'm sarcastic... hahaha!

samedi 22 mars 2008

Thomas, et moi, et moi, et moi


Mercredi dernier, ma super copine Clairette et moi, on est allées écouter Thomas Dutronc à la Laiterie.

Rodées à l'exercice du concert comme on est, on se place assez devant, bien en face de la scène et pas trop près des enceintes pour la première partie. Trop fières, on est. Jusqu'à ce que d'autres gens descendent de leur place assise pour se placer sur nos pieds, avec leurs potes, et trouvent logique d'effectuer des mouvements de rotation et des petits sauts pour ponctuer leur conversation, quitte à endommager leurs innocents voisins.
Depuis la loi sur l'interdiction de fumer, on étouffe vachement moins dans les cafés, les bars, les boîtes, les concerts. Mais, deuxième effet kiss cool, on sent TOUTES les odeurs, et je peux vous dire qu'une foule qui vient assister à un concert, ben ça sent moins les fleurs des champs que la sueur, la bouffe et les pieds.
Bref, je suis là, contrainte à la vie en 2 dimensions par les groupies qui se sentent bien sur mes godasses, à respirer à plein nez leur journée éprouvante pour les aisselles, et à trouver que le Dutronc, il sait se faire attendre, quand même.
La misanthropie me gagne par bouffées, quand la lumière baisse....

De derrière son drap simplement tendu sur une corde, Thomas joue aux ombres chinoises alors que ses musiciens font semblant de prendre un café sur une table en formica juste à côté. Ils attrapent leurs instruments (deux guitares, un violon, une batterie), et Thomas sort de derrière son drap. Il est beau comme un camion, je lui souris, lui aussi prend sa gratte et me chante doucement que quand je suis pas là, il est comme un Normand sans armoire, comme un Corse sans pétard. Je craque! Et je me laisse emporter.
Un des guitaristes me joue du Bach, et j'ai la chair de poule. Il y a une photo kitsch de chiens projetée sur le drap alors que sur scène, Thomas et ses amis se moquent de Sarko entre une chanson pleine de poésie, un morceau de Django Reinhart et une reprise de "Alexandrie, Alexandra" à trois guitares. Je rigole, je souris de toutes mes dents, j'applaudis, je tremble, je chantonne, j'ouvre grand grand les yeux et les oreilles devant le niveau du violoniste (et des autres aussi d'ailleurs), je pleure même pas...

En sortant, on sirote une bière en achetant qui une affiche, qui des cartes postales au joli vendeur, et Thomas apparaît, pour nous écrire un mot gentil en souriant.

Thomas, si un jour t'aimes vraiment plus Paris, tu peux venir chez moi... Je t'accueille à draps ouverts!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

*_* C'est chou!

(...et bien bien écrit!)

Anonyme a dit…

Gosh ! It's spring in your ficelle ?