Il paraît que je suis sarcastique... Ca me ferait rire!
People tell me I'm sarcastic... hahaha!

samedi 15 novembre 2008

Billet doux

Rien que tu ne saches déjà. Je n’ai que le recours de le répéter dans le vide.
Je me suis attachée à ma liberté à tel point que je ne veux plus jamais la quitter. Je ne laisse rien ni personne m’approcher qui pourrait la mettre en danger. Je fuis la moindre contrainte. J’ai peur qu’on ait besoin de moi. Je ne construirai ma vie que sur moi-même.

Mais je n’ai pas encore réussi à annihiler complètement toute forme de ressenti. L’humain reprend ses droits, dans les limites que je lui laisse. Et, ne serait-ce que par fierté personnelle, je ne te laisserai pas utiliser ma souplesse à ta convenance.
T’es pas chié quand même de me dire que t’en as marre de mes questions au bout d’une demi-heure de conversation, sur internet qui plus est. Ca fait des mois que tu évites cette discussion. Si tout ce que tu avais à me dire, c’est « tu me prends la tête », tu aurais pu te décider plus tôt.
Cela dit, ça répond à ma question sur ce que je suis pour toi.

Les rêveries des princesses modernes ont bien changé. Mais visiblement, les happy ends restent l’apanage des contes, même quand on ne cherche pas à être enlevée sur un cheval blanc par un belâtre imbu de lui-même qui nous encloquera à la première occasion. Même si ce qu’on cherche, c’est un peu de considération de la part de celui qui nous envoie au 7ème ciel. Qu’il comprenne que, toute de chair qu’on puisse être, on a besoin aussi d’une douceur des sentiments. Cendrillon a de beaux jours devant elle.

« C’est plus simple pour toi qu’on arrête, qu’on reste amis ». Je ne sais pas quel genre d’amis tu as, mais les miens, je les malmène un peu moins. Quand ils ont des doutes sur ce qu’on vit, je le respecte. Mais je pense que tu t’es construit un monde peuplé de gens qui ne ressentent rien, et sur qui tu n’as aucun impact. Grande nouvelle : ce monde n’existe que dans ta tête. Il ne te protégera de rien.
Je me demande où est passé l’ami que j’ai eu pendant des années, et l’homme dont la gentillesse complétait si bien l’audace. Je n’entrevois plus ni l’une ni l’autre. Je devine sans souci ce qui les a absorbées, mais je regrette d’en faire les frais.
Alors désolée d’avoir bousculé ta tranquillité d’indifférent, de m’être « trop ouverte » à toi et d’avoir perturbé notre histoire de cul avec mes états d’âme. Si ta vie n’était pas déjà si difficile, je chercherais à me venger. J’ai été très patiente, mais là tu m’as vraiment blessée. Je t’emmerde.

Lisette

6 commentaires:

Jp a dit…

Dommage pour toi, sincèrement...

Mais c'est tellement bien écrit qu'on aimerais (enfin je) que ca t'arrive plus souvent...

Keep On

Jp

Anonyme a dit…

eh bé ma belle...gros gros bisous, tu mérites bcp mieux :)

Anonyme a dit…

...on dirait que j'ai loupé une étape! ^^'
T'as perdu une chaussure ou bien? XD

Lillybird a dit…

> jp: héhé... un jour j'écrirai un livre.
> marion: cimer
> liliplum: ouais (dis pas ouais, lili), j'ai perdu une pompe en secret. J'te raconterai quand j'aurais décoléré.

Anonyme a dit…

Ouais (dis pas ouais maman)...faudra passer au niveau alimentaire supérieur, les Schockolebkuchen ne suffiront pas! Si je pouvais, je te proposerais une bonne cuite mit dönner... ;)

Jp a dit…

Un déjà que tu es aphone

Dommage j'aimais a te suivre régulièrement...